La Grande Parade est un livre décapant, c'est le mot. Jean-François Revel démonte une à une toutes les excuses qui visent à sauver le communisme de son propre naufrage. Avec une cruauté et une ironie extrêmement percutante, il nous montre que nous n'avons strictement aucune raison d'être aussi indulgent que nous le sommes avec le communisme, qui ne vaut somme toute pas mieux que le national-socialisme. La seule différence étant que ce dernier est un totalitarisme direct, qui annonce la couleur, tandis que le premier est un totalitarisme indirect, c'est-à-dire médiatisé par l'utopie, ce qui est peut-être pire.


En outre, Jean-François Revel a une excellente plume. Académicien, il maîtrise la langue avec brio et cette lecture en devient un plaisir de fin gourmet, ce qui donne d'autant plus de force à ce pamphlet.

gio
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les classiques de la pensée libérale et Libéralisme made in France

Créée

le 24 oct. 2013

Critique lue 796 fois

4 j'aime

7 commentaires

gio

Écrit par

Critique lue 796 fois

4
7

D'autres avis sur La Grande Parade

La Grande Parade
gio
10

Décapant !

La Grande Parade est un livre décapant, c'est le mot. Jean-François Revel démonte une à une toutes les excuses qui visent à sauver le communisme de son propre naufrage. Avec une cruauté et une ironie...

Par

le 24 oct. 2013

4 j'aime

7

Du même critique

L'Empire du moindre mal
gio
1

Philosophe français. Pensée light. Zéro calorie.

Jean-Claude Michéa est un produit typiquement franchouille. Il n'y a que dans notre nation éternelle qu'un individu qui concocte une telle tambouille de concepts peut atteindre une telle...

Par

le 9 mai 2015

37 j'aime

36

The Red Pill
gio
8

Invitation à la réflexion critique

Les documentaires honnêtes se font de plus en plus rares. Aujourd'hui, seuls sont promus les films qui caressent le public dans le sens du poil, qui vont dans le sens de ce que la majorité pense...

Par

le 2 oct. 2017

36 j'aime

5

Bowling for Columbine
gio
3

Plus c'est gros, plus ça passe.

Si mes souvenirs sont bons, c'est avec Bowling for Columbine, au début des années 2000, que j'ai découvert Michael Moore. Du moins est-ce le premier film que j'ai vu de lui. J'avais alors seize ou...

Par

le 12 oct. 2015

36 j'aime

21