L'actualité sur La Naissance du capitalisme au Moyen Âge
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livre de Jacques Heers
Résumé : Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît au Moyen Age et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle, sous des formes variées : prêts d'argent et spéculations - le mot « bourse », nom d'une famille de Bruges, date de cette époque -, vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société y participent. Juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un « capitalisme populaire » n'est pas exagéré. Que l'Église multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique. Avec son talent coutumier, Jacques Heers balaye une nouvelle fois les idées reçues pour nous offrir un regard neuf sur le Moyen-Âge.
Le 8 déc. 2024
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Résumé : Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît au Moyen Age et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle, sous des formes variées : prêts d'argent et spéculations - le mot « bourse », nom d'une famille de Bruges, date de cette époque -, vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société y participent. Juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un « capitalisme populaire » n'est pas exagéré. Que l'Église multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique. Avec son talent coutumier, Jacques Heers balaye une nouvelle fois les idées reçues pour nous offrir un regard neuf sur le Moyen-Âge.
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Résumé : Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît au Moyen Age et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle, sous des formes variées : prêts d'argent et spéculations - le mot « bourse », nom d'une famille de Bruges, date de cette époque -, vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société y participent. Juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un « capitalisme populaire » n'est pas exagéré. Que l'Église multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique. Avec son talent coutumier, Jacques Heers balaye une nouvelle fois les idées reçues pour nous offrir un regard neuf sur le Moyen-Âge.