Voici le premier roman que j'ai lu cette année, et ce fut incontestablement une immense déception. Etant à la recherche d'un livre léger à lire, sans prise de tête, à la recherche d'un petit bonbon tout doux et plein de rondeur. Si vous prenez entre vos mains ce roman, attentez vous à un bonbon acidulé du style tête brulée ; et en effet, j'ai été un peu tête brulée, en lisant ce livre, en me forçant à le lire jusqu'au bout même si je n'appréciais pas ce que je lisais comme à finir ces bonbons parfaitement ignobles quitte à ce faire des crampes d'estomac.
Un synopsis pourtant attrayant, j'ai rapidement déchanté.
Posy, est une jeune fille, qui n'ai pas des plus heureuses, même si elle ne se plaint jamais. Toute jeune, elle a perdu ses parents, et s'occupe de son petit frère autant se faire se peut. Elle travaille dans la librairie de celle qui l'a pris sous son aile et vit au dessus dans un petit appartement envahi de romans d'amour et de poussière. Posy, ne se plaint jamais pour elle même, regrette seulement de ne pouvoir aider plus son jeune frère qu'elle ne le fait déjà, et c'est assez frustrant de la voir dans cette situation et de se dire que c'est ce que vit des milliers de personnes autour de nous sans qu'on s'en aperçoive ou alors que nous préférons fermer les yeux et ne pas regarder de l'autre côté de notre pallier.
Un jour, la propriétaire de librairie décède et elle lui offre l'opportunité d'en être la propriétaire sous condition de faire remonter le chiffre d'affaire. Cette décision est une grande surprise pour Posy, et c'est le cœur à l'ouvrage qu'elle décide de s'y mettre et d'accomplir son rêve de toujours, d'avoir la plus réputée librairie de romans d'amour de Londres. Mais c'est sans compter sur Sébastien, le petit fils de feu la propriétaire.
Et c'est là que mes pauvres nerfs n'ont pas tenu et que j'ai voulu sortir mes griffes. Même si je ne suis pas une experte en littérature à l'eau de rose, j'ai lu assez de romances dans ma vie pour en connaitre le concept et apprécier ce genre de littérature. Mais ici, ce n'est pas possible, ce qui nous ai raconté. Sébastien est un être abjecte, autoritaire, manipulateur, utilisant la violence psychique sur le personnage de Posy. Et le pire c'est que Posy en ai pleinement conscience et décide de tomber amoureuse d'un homme qui la rabaisse sans arrêt et la dénigre. Comment toléré cette attitude au 21ième siècle. Savoir que la personne que l'on a en face de soi est désobligeante, blessante et décider de développer un syndrome de Stockholm
Alors oui, Posy n'a jamais vraiment rencontré un homme susceptible de la rendre heureuse, de la protéger, et on pourrait se dire que Sébastien c'est mieux que rien. Et combien d'entre nous préfère le "pas trop mal" au "rien". C'est le choix de la facilité commun à la nature humaine, mais de là à en faire un roman tout en espérant que cela plaise au lecteur, je reste sceptique. Déjà que nos vies sentimentales ne sont pas toujours faciles face à notre quotidien, si en plus nous lisons des romans qui nous en remettent une couche, ce n'est vraiment pas ce que je recherche dans la littérature.
Alors quand j'ai appris qu'il y avait encore 2 tomes relatant sur les personnages secondaires de ce premier tome, non là je dis stop à la saga des cœurs brisés, sinon c'est moi qui vais avoir le cœur brisé à lire autant de déchéance.
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