Pour la troisième fois consécutive, je suis allée à la Japan Touch (Haru cette fois ci ; plus petite que celle de novembre). Et qu’elle ne fut pas ma surprise, suivi de près par une impatience grandissante de revoir en salon Valérie Simon et de pouvoir acheter son nouvel ouvrage : La captive des hommes de bronze. Bon, je dois avouer que j’ai fait un peu ma fangirl, à tourner pendant un moment sur l’espace de dédicace en espérant avoir le privilège d’être la première dédicace du jour (et je me suis fait coiffer au poteau snif snif).
Concernant l’histoire, j’ai volontairement coupé une partie du résumé pour préserver un peu la surprise du livre. Valérie Simon manie toujours aussi bien les mots et les ambiances. L’histoire est donc celle de Jim, qui traumatisé par ce qu’il a vécu dans son enfance veut absolument retrouver sa sœur. Le récit m’a fait l’effet d’un bon roman d’aventures (type Jules Verne) sur fond de science-fiction. J’ai apprécié de suivre Jim dans sa quête et d’apprendre à le connaître. En effet, le choix qui a été fait de bien développer l’événement de l’assassinat et du kidnapping permet de rentrer pleinement dans l’histoire. Cela évite aussi les flash-backs, qui parfois embrouille le lecteur. Par contre, j’ai fini le livre horriblement frustrée… non les cliffanghers ça ne se fait pas ! C’est méchant, snif snif !
Du côté des personnages, tous m’ont beaucoup plus, malgré la petite frustration de ne pas en savoir plus sur Jessica et sur sa vie après le kidnapping. L’histoire se concentre sur Jim et personnellement, j’ai presque ressenti en même temps que lui tous ses remords, ses regrets, ses incertitudes. On s’attache à lui et à sa quête presque impossible. Son guide, lui, m’a fait beaucoup rire. On retrouve un côté un peu brute mais tout en voyant se dessiner le profil d’un ami fidèle. Je pense que c’est un trait commun à beaucoup d’aventuriers, mais Valérie Simon arrive à lui donner un petit truc qui le différencie (à mes yeux en tout cas).
Enfin, le gros point positif (et ce qui fait que ce roman est un coup de cœur), c’est l’univers. Oh la la ! Mais cette planète ! C’est tout simplement génial. Toute la planète est un énorme monstre qui ne pense qu’à manger l’être qui y pose le pied. La faune et la flore sont très riches et on a vraiment envie de se retrouver face à une des créatures de Valérie Simon (ah si je savais dessiner…). Et puis la construction de la société humaine sur cette univers hostile correspond tout à fait à ce qu’on retrouve dans certains romans de SF.
En résumé, ce roman est pour moi un récit d’aventuro – sciencefictionnesque (oui j’aime les néologismes). Et si Coup d’Etat ou la série Arkem serait parfait en séries ou films, celui-ci serait magique adapté en BD ! Et vivement le deuxième tome !