Dans un futur proche pas si impossible, Pivoine travaille à la ferme avec sa sœur et son grand-père. Son rêve est de devenir « abeille », une fonction ouvrière occupée par les enfants les plus agiles qui consiste à polliniser les fleurs. Car dans ce futur les abeilles, les vraies, n’existent plus qu’en laboratoires...
Mais pour l’instant, la jeune fille est trop jeune et travaille au poste de « vermine » en cherchant et donnant à manger à ses poulettes les insectes menaçant les vergers.
Dans ce futur, ils sont nombreux à travailler ainsi sans salaire à la ferme contre l’assurance du gîte et du couvert. Car dans les grandes agglomérations seuls les riches et leurs domestiques ont de quoi manger et nombreux errent en guenilles dans les rues...
La mère de Pivoine, elle, travaille à la ville comme domestique pour les Urbs et rêve à des jours meilleurs. Bientôt elle vient et force sa fille à venir à la ville pour travailler avec elle et gagner plus d’argent.
La thématique écologiste est intéressante et le scénarios comporte quelques rares bonnes idées. C’est une petite dystopie sans trop de prises de tête, intéressante pour réfléchir aux hypothèses de « l’après », quand la pollution et le climat auront tôt fait de tuer les dernières abeilles... La thématique d’un futur déchiré entre les ultra-riches et les ultra-pauvres est assez classique également mais est égayée par l’amitié naissance entre Pivoine et sa « maîtresse ».
Mais l’écriture et le vocabulaire faussement enfantin est horripilante et carrément rebutante.
L’écriture était tellement « bébé » que je n’ai pas pu achever ma lecture et me suis contenter de grappiller des extraits ici et là...
C’est dommage de prendre les jeunes lecteurs pour des débiles profonds...
Il y a également de la violence gratuite dans cet ouvrage où femmes et enfants sont exploités par le système et battus comme plâtre.
Au final je ne suis pas certaine que cet ouvrage soit vraiment pertinent... moi je n’en retiendrai rien en tout cas. Juste une grosse déception.