ZsaZsa corrige des articles et écrit des livres. Lassée par sa vie parisienne, fatiguée et sans inspiration, elle part au milieu des Vosges, dans un gîte : petite cabane d’une seule pièce qui tremble et gronde lorsque le vent fait rage. Là, au bord des montagnes, elle compte se ressourcer et apprendre la langue des oiseaux. Seule distraction, son ordinateur. En surfant, ZsaZsa fera la rencontre d’une mystérieuse Japonaise exilée en France, se séparant de ses vêtements sur eBay. Intriguée par les descriptions poétiques, parfois déchirantes des robes et autres vestes à vendre, la romancière démarre une drôle de correspondance.
De La Langue des oiseaux se dégage une mélancolie fabuleuse, qui me fait penser aux plumes de Thomas Reverdy ou Fred Vargas. Dans des styles différents, ces auteurs s’approprient la langue française avec douceur et entraînent le lecteur dans une jolie rêverie. Claudie Hunzinger s’adresse également aux amoureux de la nature, prônant un retour aux choses simples, loin du vacarme des grandes villes qui nous compressent et nous malmènent. À travers cette histoire d’amitié pudique, elle dévoile la diversité des femmes, leur ambiguïté et leur émancipation.
Mon avis complet sur Aux bons mots !