L'histoire est celle de Philippe Smithki, qui travaille pour un journal, un jour il se pointe au boulot et on lui apprend qu'il est licencié. Il doit alors retrouver un emploi. Mais dès le lendemain, ça banque lui a donné rendez vous pour faire le point de sa situation, celle-ci a été mise en courant par le versement de la prime de chômage (soumis à controverse, il pourrait être prouvé qu'il a plus ou moins fomenté son licenciement). Et oui Philippe est presque en situation de liquidation, son passif est plus élevé que son actif, on lui propose alors de prendre en compte son capital humain pour le porter à son actif.
Bref vous l'aurez compris, tout repose sur une économie totale de marché. Tout est soumis à spéculation, sous une société dirigée par les banques, où chacun de vos mouvements sont publics, la vie privée n'existe pour ainsi dire plus. Big Brother est partout, à chacun de choisir le degrés de voyeurisme qu'il accepte ou qu'il peut se payer, entre le badge A qui permet à n'importe qui de suivre vos mouvements moyennant finance, le badge B, le plus commun et le C qui lui brouille l'image, enfin vous efface des caméras. Ceci n'est qu'un des nombreux exemples qui façonne cette société qui je dois le dire est plutôt bien fichu de la part de l'auteur...