Un livre comme un film français

J'ai lu ce livre parce qu’il trainait sur une table basse, et que je n'avais rien d'autre à lire sous la main. Mais déjà le quatrième de couverture me laissait plutôt dubitative: l'histoire d'une mère, d'une gamine et de sa maîtresse... Mouais...
Et effectivement, comme prévu, le livre alterne entre vie quotidienne à tendance psychiatrique (la mère qui se fait une montagne de ce que l'institutrice a pu dire de sa fille en le mettant en parallèle avec sa propre enfance) et chapitres pseudo-humoristico-dépressifs sur une femme qui essaie de faire marcher un four (la mère a un job improbable, elle écrit des notices de matériel électroménager).
Et comme dans un film français, la crise familiale cache une crise personnelle, le récit plan-plan alterne avec des moments de sexualité un peu crue, l'histoire avec un grand H n'est pas très loin...

Et c'est à cause de ce point que j'ai été jusqu'au bout du livre (attention spoiler) la mère est traumatisée qu'une enfant de sa classe l'ai traitée de sale juive alors qu'elle ne l'était pas, et tout au long du livre elle se bat avec un four qu'elle finira par ne jamais allumer par peur de voir de la viande cuire dedans....
Alors soit l'auteure ne voulait pas faire cohabiter réellement ces deux thèmes et je vois des choses cachées dans le texte, soit c'est le fin mot de l'histoire se cache sous 250 pages de platitude....

Donnez moi votre avis quand vous aurez lu cet ouvrage.