Les Romanov m’ont toujours intrigué depuis que j’ai vu le film d’animation de la DreamWorks. C’était un de mes préférés. J’ai dû le voir plus d’une douzaine de fois. Du coup, quand j’ai vu passer ce titre dans la blogosphère, je n’ai pas résisté longtemps.
Je ne dirais pas que c’est un coup de cœur, mais c’est une très bonne lecture. J’ai voyagé, appris et contemplé des paysages froids enneigés au smog de Londres. Cette histoire est mouvementée, mais le rythme reste contemplatif à l’image des souvenirs qui refont surface. On a envie de s’y pencher, de se rouler dedans, d’y rester et parfois de s’en extirper au plus vite.
Le début m’a déstabilisé. L’auteur commence par la fin de vie du narrateur. Il dévoile sa vie petit à petit sans suivre un ordre chronologique. Quand je l’ai découvert, j’ai eu peur d’être perdue. John Boyne nous promène dans le passé de date en date. Ces dates tournent autour d’un certain événement : avant et après. Cette manière d’organiser le récit entretient le suspense.
Gueorgui est un vieil homme quand on le rencontre pour la première fois, c’est également le narrateur de ce récit. Il n’a pas eu une vie facile, et il vient de perdre l’amour de sa vie. Elle a souffert dans sa fin de vie, mais c’est la lumière de sa vie, son unique amour. Sa mort fait remonter des souvenirs, le chemin qui lui a permis de la rencontrer. Effectivement, Gueorgui est un fils de paysan. Il travaille les terres avec son père pour le tsar. Il va faire preuve d’héroïsme et il sauve le cousin du tsar, cela lui ouvrira le palais impérial.
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