La présentation du livre à un cercle de lecture !
"Le premier crime est celui d’un pécheur dans un marais ce qui permet à l’auteur de faire preuve d’une extraordinaire connaissance du vocabulaire technique de la pêche mais également de celui qui décrit la faune et la flore d’une zone marécageuse...
Même richesse du vocabulaire lorsque l’auteur décrit le Paris de l’époque de Marie de Médicis, la description du célèbre gibet de Montfaucon et de la fosse où alchimistes et autres nécromanciens se fournissaient en ossements ou cadavres est absolument ahurissante...
Le filigrane qui relit ces assassinats est la connaissance de l’avenir et du pouvoir qu’elle donnerait éventuellement à ceux qui maîtriserait cette connaissance ; ce qui nous amène peu à peu à comprendre qu’il existe une secte qui maitrise ce secret à travers le temps et l’espace.
Et là bien sûr nous sommes dans le Da Vinci code. Mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher le suspense au cas où vous seriez intéressé par ce livre.
J’ai mentionné le Da Vinci code pour évoquer le fabuleux succès de cet ouvrage qui n’est pas seulement lié à la puissance du marketing de l’édition anglo-saxonne mais qui s’explique aussi par la curiosité des contemporains au sujet des racines de la culture chrétienne. Qu’y a-t-il derrière l’histoire de Jésus réellement ? La malédiction de Nostradamus touche non pas notre curiosité mais bien notre inquiétude face à l’évolution du monde lui-même.
Vous allez maintenant me demander pour quoi ce livre
passionnant est parfaitement inconnu contrairement au Da Vinci code par rapport auquel il est meilleur tant sur le fond que sur la forme. Pourquoi un succès mondial dans le premier cas, pourquoi cet anonymat dans le second ?
Eh bien là nous abordons le troisième point que je voulais mentionner ce soir, à savoir le rapport de l’écrivain à l’édition. Il parait qu’une célèbre présentatrice de télévision avait envoyé un manuscrit aux maisons d’édition sous un nom quelconque et n’eut jamais la moindre réponse. Vous imaginez qu’il n’en fut pas de même lorsqu’elle l’envoya sous son vrai nom."
Roland Vernizeau
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