Un récit atypique, mêlant l’absurde, un scénario « bête et méchant » et pourtant porteur d’une réfle

Plus qu’un Kerouac polonais, même si il y a incontestablement un côté beat generation assez prononcé chez Marek Hłasko, je le comparerais plutôt à James Joyce et notamment à son œuvre majeure, Ulysse. Pour ceux qui ne connaissent pas Joyce, il me serait difficile de vous le résumer mais on y retrouve une volonté de briser les mensonges en nous les mettant en avant, une certaine révolte puissante mais contenue dans les mots et surtout entre les lignes, un sentiment de frustration, quelques longueurs, voulues et intensifiant un récit complexe et pointu qui n’est pas forcément là pour distraire mais pour amener à une réflexion. Je ne connaissais pas Marek Hłasko avant de lire la très bonne préface du traducteur Charles Zaremba qui nous dresse le portrait d’un incompris, d’un exilé involontaire, d’un homme frustré dont la mort est arrivée bien trop tôt (à l’âge de 35 ans). Cette introduction édifiante m’a permis de savoir dans quoi je m’embarquais avec La mort du deuxième chien, à savoir un récit qui relève de l’absurde et qui cherche à interroger la frontière fiction/réalité. Sans ça, très honnêtement, je serai quasi-certainement passée à côté du texte. Car oui, La Mort du deuxième chien n’est pas à lire comme on lit une histoire romanesque classique, il y a [...]


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Créée

le 18 févr. 2017

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