En lisant le résumé, j'ai tout simplement cru à une bête histoire de femme délaissée, je me suis bien trompée. Par contre, la couverture n'est pas du tout plaisante et ne reflète en rien l'histoire. On dirai la photo d'une statue de cire du genre qu'on trouve au musée Grévin. Mais bon passons...
J'ai beaucoup aimé dans ce roman cette petite touche de fantastique (le seul d'ailleurs) qu'apporte la mouche (cet accessoire utilisé au XVIIème siècle par les femmes pour simuler un grain de beauté dont l'emplacement avait un nom et une signification précise). C'est l'élément déclencheur de la transformation d'Éléonore après qu'elle soit larguée par Fabrice. Cette mouche sitôt posé sur le visage transforme littéralement le physique d'Éléonore.
Au début, je m'attendais qu'Éléonore soit une femme trop gentille qui pardonne tout. Elle a ce côté certes mais on découvre surtout un personnage manipulateur. Elle a un désir de vengeance très fort et elle prend pour cible Sabrina la nouvelle compagne de Fabrice. Seulement, elle va se prendre a son propre piège et surtout à ses sentiments !
Adrien, l'archétype du patron arrogant mais séduisant, se fait prendre dans les filets de la manipulation d'Éléonore. C'est lui et Sabrina qui m'ont le plus touché.
Les autres personnages sont importants même si certains m'ont inspiré de la peine parce qu'ils ne méritaient absolument pas le traitement que leur réservent Éléonore.
C'est une histoire riche en rebondissements qui se laisse facilement lire surtout qu'elle est assez courte. Je regrette juste la fin parce qu'elle est trop gentille avec Éléonore après tout ce qu'elle a fait.