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Thel, héros de ce premier roman de Chris Costantini, primé au Festival de Beaune, se laisse définitivement apprivoiser passé le cap des cinquante premières pages. Et restera un très bon compagnon de route durant la lecture du livre.
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C'est un des nombreux atouts de cette note noire, que j'ai dans ma pile depuis 2010 et que je me suis enfin décidé à lire (merci Sophie ! ).
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Le jazz n'est pas omniprésent dans l'histoire au point de rebuter les personnes hermétiques à ce genre musicale. Par contre, il est le liant, l'élément qui contribue à la caractérisation des personnages, à mettre par exemple en image la poésie de certaines pensées du héros et surtout à favoriser la rencontre avec les lecteurs.
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La note noire démontre (si besoin est) que le jazz est aussi surtout une philosophie de vie. Chris Costantini a su parfaitement l'intégrer dans son récit.
Cela donne au roman une identité, un rythme et des couleurs qui évoluent suivant notre immersion dans le récit.
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Outre l'élément "jass", c'est surtout un polar très efficace, qui utilise avec habileté les codes du genre. À peine refermé la note noire que j'ai très envie de retrouver Thelonious Avogaddro dans ses suites, À pas comptés et Lames de fond.
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Frédéric Fontès, 4decouv