C’est bien connu, dans le noir on perd nos repères. Cette peur peut être intense ou passagère. Beaucoup de personnes adultes dans mon entourage craignent encore le noir, sont rassurées par le moindre halo de lumière.
Je ne sais pas si c’est ma manière à moi d’apprivoiser l’obscurité, mais je préfère vivre la nuit. J’aime comme elle me permet d’échapper aux contraintes du jour imposées par la société, comme le temps semble s’y arrêter, comme à travers son silence tout y est à la fois plus apaisé, vibrant et chargé de magie.
Cette histoire laisse justement place à ce monde. Le livre célèbre la beauté de la nuit, qui n’est plus synonyme d’abandon, mais une véritable extension de la vie avec un ballet naturel, fait d’existences animales, végétales et astrales. Le texte poétique et sonore est accompagné d’illustrations aux traits fins et couleurs nuancées. Les peurs nocturnes sont transformées en un univers porteur de sens et fertile pour l’imagination. Max sait qu'il est l'heure d'échanger le jour contre la nuit, alors il tourne sa clé dans la serrure de la boîte. Comme un secret qu’il détient et qu’il embrasse.
Si tu veux un aperçu de l'intérieur du livre, jettes-y un œil grâce à la publication Instagram que je lui ai consacré : https://bit.ly/3p0sQjj