Un petit chef d'oeuvre

Le romancier souffre du syndrome de la page blanche. Un jour, il rencontre Salme, c'est une mercière retraitée qui n'aime pas les écrivains. Elle leur reproche de transformer la réalité, d'en faire ce que bon leur semble, sans respecter les normes. Malgré tout, elle accepte de vendre son histoire, à condition que l'auteur respecte ses désirs. IL ne doit rien modifier, n'écrire que la vérité et rien que la vérité.
Salme dépeint alors sa vie, celle de son conjoint mais surtout de ses enfants, leur réussite sociale. Au fil des pages, on se rend compte que la réalité est bien différente. Le chômage, l'ennui, le racisme de cette société bien que citadine, assez rurale, conservatrice et plutôt replié sur elle même.
Ce grand voisin de la Russie, est figée dans son capitalisme, sa petite vie conservatrice et sa manière de vivre ainsi tant que tout va bien. Salme, les pieds bien sur terre, donne des conseils par le biais de ses courriers à ses enfants et petits enfants.. Les mots cachent des non dits subtilement évoqués.
Au travers de ce roman, c'est la vie du pays, l'expérience de ses jeunes, le chômage, le racisme.. et les préjugés qui sont mis à mal dans ce monde ou la mondialisation devient reine et ou les gens vivent l'un à coté des autres sans les voir.
Ce n'est que vers la fin du livre que l'on en comprend le titre ..