La peinture espagnole
Fiche technique
Auteur :
Bernard BessièreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2001Éditeur :
Du Temps EdsISBN : 9782842741167Résumé : Rédigé par un universitaire spécialiste de la culture espagnole et par un professeur d'arts plastiques, l'ouvrage propose l'analyse de quarante oeuvres de peinture espagnole s'échelonnant de la Renaissance à nos jours. ÿtayé par une solide base technique, l'ouvrage tient compte des approches que les sciences humaines ont développées ces dernières décennies en didactique de l'image, sémiologie, sociologie de la réception, etc. Une bibliographie critique d'une soixantaine de publications récentes et un lexique français-espagnol de quelque cent quarante termes techniques et historiques complètent cet ouvrage qui s'adresse aussi bien aux étudiants et enseignants hispanistes qu'aux amateurs d'art.Extrait du livre :Extrait :Aujourd'hui l'art fait définitivement recette. Mais, en dehors de ces phénomènes de masse plus ou moins identifiables, un autre aspect, plus subtil, a profondément changé. Qu'il faille s'en réjouir ou s'en désoler, force est de constater qu'en l'an 2000 on n'écrit plus sur l'art avec la même plume qu'il y a quelques décennies. Le présent ouvrage étant consacré à la peinture espagnole, qu'il nous soit permis de saluer la mémoire de deux historiens d'art dont les ouvrages ont été déterminants dans la formation de plusieurs générations d'étudiants. Nous voulons parler de José Camon Aznar et de Paul Guinard. Une lecture attentive du Domenico Greco que l'historien espagnol publia en 1970 et de l'ouvrage Les Peintres espagnols que l'ancien directeur de la Casa Velazquez avait eu, peu avant, l'heureuse idée de publier dans une édition de poche, donne une idée éclairante du style de ces deux grands historiens d'art aujourd'hui disparus. La stratégie lexicale de leur écriture trahit un séduisant parti pris de littératurisation : goût pour le qualificatif riche, pour le substantif rare, pour l'adverbe nuancé. Ainsi,