Une première approche de cet auteur de romans policier qu'est Veit HEINICHEN. Impression mitigée. Une écriture qui m'est apparue assez décousue, offrant au lecteur une complexité qui ne servait pas toujours une intrigue complexe. Et pour clôturer ce roman, une fin abrupte et qui ne semble pas, loin s'en faut, tenir compte de tous les aspects de l'histoire.
Par ailleurs, le roman est, de manière intéressante, situé dans le temps (Intégration de la Slovénie dans l'espace Schengen) et pose quant à cela quelques questions pertinentes. Il contient aussi une lucide vision d'un monde de la finance peu probe et de l'existence, dénoncée ici à bon escient, de quelques malades mentaux qui organisent des combats de chiens et de spectateurs-parieurs tout aussi malades qui viennent y prendre plaisir. La voix donnée dans ce récit à un de ces chiens est une belle idée bien mise en place.
Je n'ai pas vraiment pu juger de la crédibilité des personnages menant l'enquête, le commissaire Proteo Laurenti, l'inspectrice Pina Cardareto ou encore le légiste Galvano ... Je lirai un second ouvrage de cet auteur avant de me prononcer sur la question...
J'ai hésité entre une note de quatre ou cinq ...Je laisse le bénéfice du doute à HEINICHEN et opte, finalement pour cinq !