Fiche technique

Titre original : La résidence des âmes

Auteur :

Marc Bonnant
Genre : Recueil de nouvellesDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : mars 2012ISBN : 9782954152806

Résumé : Composés pour la plupart entre 1992 et 2002, les textes de ce recueil proposent de revisiter quelques thèmes du répertoire fantastique que le lecteur aura peut-être dejà rencontrés au gré de ses explorations. Ces thèmes, pour avoir longtemps hanté mes nuits, devaient fonder ma préférence définitive pour le genre, si bien qu’il n’est pas une ligne que j’ai commise depuis dont le ressort ne se réclame de l’Étrange ou du Merveilleux. Il sera loisible à chacun d’en identifier les parentés : je ne puis pertinemment les revendiquer moi-même. Deux pièces de ce livre se distinguent par leur volume. La première, Abyme, a éclos sous sa forme initiale en 1993 ; il m’a paru sage de l’émonder pour la circonstance. La seconde, Anca, est demeurée presque intacte depuis sa composition en 2001. Les autres textes, datant de cet intervalle, ont été amplement remaniés en vue de revêtir un tour acceptable. Ils ont, pour certains et dans leur version originale, déjà paru au sein de publications universitaires ; ce fut le cas de Wreya, Via crucis, Bleue-Guivre, Ivor Greenock et La mante. Deux nouvelles datant de la même période ont vu le jour en atelier d’écriture et proposent des variations autour d’un thème commun : Fatum (1996) et La bryone (1997). Conçue plus récemment, Darius (2007) rend hommage à une conversation où il fut question d’amour et d’absolu. Les textes restants, de facture plus modeste, sont des compositions libres que j’ai cru opportun, par pur égoïsme, d’insérer dans ces pages pour ne pas souffrir de les voir privés d’audience à jamais. Enfin, s'il est besoin de révéler les raisons de mon choix quant au titre du présent recueil, je rappelle qu'aux dires des anciens la lune abrite l’âme des défunts et préside à leur repos. Pas d'éternité sans lune, pas de salut sans amour du sacré. Pour accéder à l’Invisible et y trouver refuge, il faut croire. C’est un préalable, une condition sine qua non. J’espère que l’exercice d’un survol n’aura étiolé ni l’intérêt ni la curiosité que ces histoires sélènes seront capables de susciter chez les amateurs de nuits blanches.