C’est l’histoire d’une femme qui souhaite écrire, qui aime les mots et plus que n’importe qui, qui aime l’amour. Elle le rencontre, plusieurs fois, dans cette salle des pas perdus où elle se cherche. Lorsque l’auteur utilise le tutoiement ça électrise ! On entre d’emblée dans sa tête, dans son cœur et ses pensées, ses émotions, dans son histoire, on la suit dans sa fuite et ses multiples rebonds. Elle se parle, elle nous parle d’une même voix. D’une seule voix : la sienne, qui résonne de sa quête et nous entraîne dans le train d’une vie. Quelle est la part de rêve ? On ne connaît même pas son nom et on veut tout savoir d’elle ! Alors on se laisse envoûter, dans le souffle érotique de ses tendresses et de ses passions malmenées par cette écriture impérieuse pour laquelle elle vit, pour laquelle elle aime. Tour à tour et sans retenue. Les amours lesbiens me sont inconnus et pourtant ils m’ont plu. Sans chercher les similitudes et les différences je me suis laissé porter par les récits comme si c’était moi qui les vivais. Ainsi ma voix interne s’est confondue avec celle de l’auteur et j’ai plongé dans ce roman avec une délectation certaine, je l’ai lu vite, voulant toujours connaître la suite, et j’ai passé un très agréable moment.

MurielRolandDarcourt
10

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 31 mars 2017

Critique lue 212 fois

Critique lue 212 fois