J’aime les histoires d’amour, j’aime les niaiseries, j’aime tout ce qui redonne espoir, j’aime les romans épistolaires.
Alors quand j’ai lu quelques mots sur le livre La sirène et le scaphandrier, je me suis dit que c’était pour moi !
Oui, le livre se lit très facilement et on se prend vite à s’intéresser aux sorts de Zach et d’Hanna. J'ai toujours apprécié les écritures agréables, pas trop denses, et on peut féliciter Samuelle Barbier pour cet exploit !
Cependant, j‘ai eu du mal avec ce côté très naïf et très optimiste, comme si tout était aussi facile.
J’ai trouvé que les personnages étaient aussi stéréotypés et qu'on ne creusait pas dans leur histoire ou dans leur personnalité en profondeur : un prisonnier taciturne mais qui a un grand coeur et qui se protège, une jeune fille qui devrait avoir tout pour elle mais qui a été traumatisée et qui vit enfermée chez elle. Chacun va découvrir un échappatoire chez l’autre, rapidement, sans se poser de questions. J'aurais peut-être voulu qu'on passe plus de temps sur l'ambiance en prison, sur les dilemmes psychologies des deux protagonistes, sur la raison de l'incarcération de Zach (qui a été dévoilée à la fin et très rapidement), ce qui aurait sans doute rendu l'histoire d'amour encore plus belle et plus forte.
En bref, une histoire qui remplit bien les exigences d'un roman d'été, mais il ne faut pas en attendre plus.