C'est par la petit porte de la nouvelle que Mukasonga nous fait entrer dans le Rwanda d'avant génocide. L'écriture est fluide, rapide, évocatrice. Les personnages sont palpables. Et le cadre raconté ne ressemble pas à ce qu'on a l'habitude de lire.


De ses trois très courtes nouvelles, que je ne raconterai pas, on aperçoit un pays en pleine mutation. Malgré le regard enfantin, quelque chose de sombre se dégage de ces contes envolés et presque féériques.


Autant dire qu'on a envie de découvrir toute son oeuvre après cette (si) brève rencontre.

Swanney
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 21 juil. 2018

Critique lue 120 fois

Swanney

Écrit par

Critique lue 120 fois

Du même critique

La Fin de l'homme rouge
Swanney
10

Lorsque se lèvent les rideaux

Je retombe sur ce livre après deux années sur les étagères. Je ne résiste pas à l'envie d'écire quelques lignes à son sujet, tant il m'avait marqué. Pour ceux qui ne connaissant pas, la méthode de...

le 27 sept. 2018

7 j'aime

2

Arcadie
Swanney
3

Quand rien n'est bousculé

Une déception. Il ne suffit pas d'écrire sur des sujets subversifs, pour l'être : - la communauté est très caricaturale, au point que c'est lisse, on s'en fiche de leur devenir, - certains éléments...

le 3 sept. 2020

6 j'aime

Circé
Swanney
5

Étonnamment traditionnel

J'ai vraiment du mal à comprendre pouquoi ce livre suscite un tel engouement. Oui, Miller a repris un personnage qui a très peu été développé dans la mythologie. Mais elle n'en fait pas un objet...

le 9 nov. 2019

5 j'aime