Une claque!

Pour tout vous dire, je suis amie avec l'auteur mais je fais un point d'honneur à être la plus objective possible.

Un peu "obligé" par notre amitié, j'ai acheté La vie verticale en promettant de lire le livre et d'en faire un retour à ma copine. Mais sitôt rentré chez moi, je l'ai posé sur une étagère parmi ma vingtaine d'autres livres en attente d'être lus. J'avais feuilleté le livre et avait été, je n'irais pas jusqu'à rebutée, mais au moins surprise par le style, pas commun.

4 ans qu'il dort sur mon étagère et à la veille de voir mon amie, prise de remord, je me dis "bon allez, fais un effort, c'est ta copine quand même, ça l'a fous mal de ne pas l'avoir lu".

Merci la petite conscience, grâce à elle, j'ai évité de passer à côté d'un livre magnifique.

Ce style si déroutant les premières pages nous emmène en fait dans la tête de l’héroïne, atteinte de TOC. On vit ses peurs, son stress, sa maladie. La forme est en parfaite osmose avec le fond. Et quel fond! On est embarqué à bras le corps dans cette maladie, si difficile et dont on ne parle jamais.

J'ai dévoré La vie verticale en 5 heures, scotchée...

Je ne dis pas ça parce que c'est mon amie mais bravo, un livre que je conseille fortement.