Je ne vais pas vous dire que tout est dans le titre.
C'est une trilogie très étrange, le premier livre semble écrit comme un scénario de film. Tout est dans l'action, les phrases sont concise. Les scènes se suivent dans la dynamique du montage. L’intériorité des personnages nous intéressent très peu. La dramaturgie repose surtout sur la multiplicité des points de vue. Le livre est intéressant pour se côté scénario et pour le tour d'horizon qu'il offre de la Russie de 1917.
Le second livre est écrit également à la manière d'un film Chorale, il met un peut de temps à démarrer en raison de l'ellipse qui nous sépare du premier livre. Il nécessite de se replonger dans l'histoire et je conseillerais donc de ne pas les lire l'un a la suite de l'autre mais d'attendre un peut. Pour ne pas souffrir de trouver une exposition en plein milieu du récit. La multiplicité des point de vue est encore intéressante. Comme dit dans le titre la seconde partie est superbe, les différents points de vue battent leurs plein et les situations sont à la fois instructive et jouissive pour le lecteur.
Le livre 3 écrit plus tard enchaîne très bien avec le précédent au niveau de l'histoire mais la forme et le point de vue à changer:
- c'est le livre plus aboutit "littérairement" l’intériorité des personnages prends de l'importance, la structure et le contenu se détache de ce que l'on peut faire dans un film.
- écrit en 41 sous Staline, la multiplicité des point de vu ne sert plus à rien. La façon de penser de tout les personnages converge. Les non-soviet sont tous des méchants ignares et gloire à Staline.
- Merci Staline.
Bref l'oeuvre est assez bancale car la situation de l'auteur en 21 et en 41, au niveau de la liberté d'écrire devait être radicalement différente. Le livre est donc également intéressant car il montre que la différence entre les deux premier opus et le troisième quand on écrit sous Staline, est certes faible, mais sacrément palpable.
Mon florilège de citation :
livre 1
Il n'est pas de péché plus délectable que le gaspillage.
P86
J'envie les vielles femmes. Pour elles, tout est simple : la mort les attend, elles s'y préparent, cela les occupe.
P211