Le Duel s’ouvre sur une période historique très particulière. Indridason a choisi de remonter le temps et de placer son intrigue durant l’été 1972. Erlendur n’est pas encore dans la police et son mentor, Marion Briem est enquêtrice à la Criminelle.
Nous sommes en pleine guerre froide. Les Américains surveillent les Russes et les Russes les Américains. Et justement, cette année-là, la finale des championnats du monde d’échecs opposent un soviétique à un yankee. Toutes les rivalités du monde d’alors se trouvent subitement symbolisées dans un carré de 81 cases blanches et noires.
Reykjavik qui accueille la rencontre au sommet est en effervescence. On ne parle que du tournoi. Des hordes d’étrangers ont envahis cette terre nordique et austère. Les états ont envoyés de nombreux supporters, journalistes et autant d’espions. La police est sur les dents. Et c’est dans ce contexte qu’un adolescent est retrouvé poignardé dans un cinéma, assassiné durant la séance (calme) de 17h00. Le premier crime de sang que l’île ait connu en quatre ans. Marion et son collègue Albert vont mener l’enquête.
Le Duel est un nouvel opus sans notre commissaire préféré. Mais le lecteur assidu de la saga « Erlendur » est tout de même heureux de faire plus ample connaissance avec Marion qu’il n’a jamais connu autrement que sous les traits d’une vieille dame malade et très seule. Le Duel est donc une nouvelle petite pierre ajouté à l’édifice « Erlendur ».
Intéressant !