Le Petit Prince par BibliOrnitho
A cause de la vanité d’une fleur maladroite qui ne sut déclarer son amour et parce qu’il a découvert que l’amour pouvait avoir des épines, le Petit-Prince quitta sa minuscule planète (pas plus grande qu’une maison) après en avoir arraché les pousses de baobabs qui la menaçait. Et il voyagea dans les étoiles, parmi les grandes personnes, à la recherche d’amis. Il rencontra un roi qui ne régnait sur personne et qui ne donnait que des ordres raisonnables, un orgueilleux qui voulait qu’on l’admire, un buveur qui buvait pour oublier la honte qu’il avait de boire, un businessman qui comptait et recomptait ses étoiles, un allumeur de réverbère qui allumait et éteignait son bec de gaz à chaque minute tant la rotation de sa planète était rapide, un géographe qui écrivait des livres énormes et qui lui conseilla d’aller visiter la Terre, planète qui avait bonne réputation.
Là, il vit des centaines de roses et fut déçu que sa fleur sur sa planète ne fût pas unique. Mais un renard qu’il croisa ensuite et qu’il apprivoisa lui apprit que l’essentiel est invisible et ne se voit qu’avec le cœur. Il rencontra également un aiguilleur, un marchand, et sur le chemin du retour, le narrateur. Ce narrateur par lequel commence le livre est un aviateur perdu dans le désert et qui a dû se poser en catastrophe à la suite d’une panne moteur. L’homme a huit jour d’eau potable et durant ce temps, il tente de réparer son engin et parle avec le Petit-Prince qui lui a demandé sans préambule : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »
Un livre que je n’avais jamais lu et qui commençait sérieusement à manquer à ma culture. Un livre d’une poésie immense et d’une profonde humanité. Un conte magique agrémenté des aquarelles de l’auteur et qui donne quelques leçons de vie, une critique de notre société absurde et folle. Et qui incite à la vigilance, notamment des trois forces de l’axe symbolisées par les trois baobabs dévastateurs de planètes (livre édité en 1943). Et des volcans qui dorment et dont il faut se méfier – car on ne sait jamais.
Merveilleux !
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