Le thème est brûlant, il hante une histoire familiale, celle de l'auteur. Il convoque des sentiments terribles. Mais c'est aussi brûlant que le style est plat et pour cette raison, même le vibrant devient soporifique.
Comment peut-on digérer deux cent pages à l'imparfait ou au plus-que-parfait ? Les rappels historiques s'y incrustent, brisant le peu d'élan que je suis parvenu à entretenir.
Je ne comprends pas comment des amis, des relecteurs, ou tout simplement et finalement les éditeurs ne lui ont pas suggéré une révision de son manuscrit. C'est étonnant de la part d'un homme renommé.
Les critiques parfois excellentes m'étonnent mais après tout tant mieux pour un auteur éminemment sympathique. Peut-être est-ce que je confonds livre et littérature.
Bonnes lectures, Denis.