J’avais découvert Cory Doctorow avec le roman Dans la dèche au royaume enchanté qui était assez réjouissant et déprimant à la fois, de la vraie bonne SF quoi. Le grand abandon attaque sur la même ligne, il y est question de ces abandonneurs, sortes de hobos des temps futurs qui abandonneraient la société capitaliste pour vivre « à côté » dans une société du don. Doctorow essaye d’appliquer un peu de la philosophie du logiciel libre à la société tout entière, en explorant toutes les limites et les failles d’une telle transposition. Sauf que voilà, c’est à peu près tout, on a compris tout cela dans les 150 premières pages et ensuite plus rien à part 400 pages de variations sur le thème du transhumanisme. Quel dommage !