J'aurais aimé apprécier mais je pense qu'il y a un gros problème de traduction. Ce n'est pas la première fois que j'ai cette impression avec Corinne Atlan. Le style d'Ariyoshi m'avait paru beaucoup plus fin dans Les Dames de Kimoto et Le Crépuscule de Shigezo. Peut-être est-ce à cause du format du roman, d'abord publié en feuilleton, mais le style est à l'image d'Ikuyo, la mère de la protagoniste : joli mais vulgaire.


La relation mère-fille, pourtant centrale, est très peu nuancée, à part sur la fin : on voit se déployer dans mille et un tableaux la jalousie d'une fille pour sa mère, indigne mais fascinante.


Ce qui m'a surtout dérangée c'est le fait qu'on me dise plusieurs fois ce que je suis censée ressentir face à certaines scènes, j'étais un peu fatiguée qu'on me répète que Tomoko était en colère contre sa mère sans jamais réussir à me le faire ressentir et sans même me faire entrer en empathie avec elle.


Le roman finit cependant bien avec une jolie réflexion (littéralement) sur la vanité de chercher à faire de ses enfants des miroirs de soi.

Mayonoaji
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le 29 févr. 2024

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Mayonoaji

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