לשון הרע

La Bretagne ne demande qu'une chose, éclairer la Normandie de son hermine. Tandis que le Normand ingrat et lancinant, épris de toute cocarde a pu à tour de rôle servir d'espiègle aux ennemi de la France le Breton tressaillit de fierté quand il repense aux grands noms de son Royaume face à ce peuple demi-civilisé à qui une misérable fierté Saxonne tient l'oriflamme. C'est donc tout naturellement que le Breton, dans toute sa bienveillance arthurienne, propose à son voisin un peu de civilisation là où la Normande fut la première à débouter l'oripeau aux singes d'Eisenhower. Mais il ne semble montrer aucun signe de diplomatie au seul peuple doux et serviable d'Europe de l'Ouest. Le Mont Saint-Michel est beau, donc c'est instinctivement qu'il revient à la Bretagne. Par Saint-Malo, je ne me sens pas dans le devoir d'en dire plus. La Bretagne resplendie toujours à travers des noms comme ceux de Nolwenn Leroy ou Enora Malagré tandis que la Normandie s’essouffle à entretenir une littérature vide. Du Tuchenn Kador nous rions bien de vous, pauvres Normands. Et si nous n'avions plus celui-ci nous irions jusqu'au Mont Saint-Michel de Brasparts à railler et danser de vos puantes fromagères en récitant plein de sarcasme les poèmes de Philomène Cadoret.

Je ne vois qu'une personne légitime pour départager cette querelle par sa sagesse et son savoir : Raphaël Zacharie de Izarra. Dans l'attente de sa réponse, je chercherai une réponse dans les mémoires de Célestin Lainé.

De toute façon le Mont Saint-Michel est moche.
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