Le Paradoxe du temps par Belvar
Encore un Artemis Fowl...
On voit bien avec cet énième tome que Artemis ne devrait pas être une série à rallonge de la sorte. A vrai dire, trois tomes, c'était bien suffisant, inutile de ressortir les même personnage pour une aventure qui à clairement perdu de son charme. On retrouve cette fois le thème pas vraiment orignal du voyage temporel, avec en prime une morale dont on se serait bien passé et des clichés à faire plisser des yeux. Sans compter la relation entre Artemis et Holly Short qui avance à la vitesse d'une limace paraplégique et qui est bonne à faire vomir des bisounours.
C'est d'ailleurs avec ce tome que la frappante vérité m'est apparue : Mais où est donc passé Artemis Fowl, le vrai ?!
Sans vouloir trop spoiler, on re-rencontre le jeune Artemis face au vieux, et c'est là qu'on se dit qu'il n'aurait peut-être pas du faire copain avec les fées, qui ont transformés un personnage affreusement détestable et amoral d'un intérêt ô combien supérieur au héros adolescent de base qu'est devenu Fowl Junior.
On en vient à espérer que Colfer cesse avec cette histoire qui devient de plus en plus banale et sans personnalité pour revenir à l'Artemis Fowl pour lequel on à commencé la série.
S'ajoute à ça des personnages qui deviennent gonflants à la longue, comme Mulch Diggums dont l'humour scatophile n'arrive plus à faire sourire et devient franchement lourdingue...
Et dire qu'un nouveau tome est déjà sorti chez nos amis les anglophones...
Il en reste tout de même un livre qui se lit sans mal, bien écrit mais qui reste le témoin d'une lente perte d'inspiration d'Eoin pour son jeune gangster qui ressemble maintenant à un pseudo-justicier politiquement correct...