1889, Rabbi Eliezer ben Zephir meurt en Pologne englouti par les eaux alors qu’il communiait avec Dieu.
En 1999 Bernie Karp, adolescent américain en mal de vivre découvre la dépouille du rabbin dans son congélateur.
Quelques jours plus tard, suite à une coupure d’électricité, le rabbi dégèle et reprend vie.
L’auteur narre avec fantaisie les 100 ans qui séparent le décès du saint homme de sa résurrection.
Les différentes générations se succèdent, les aventures aussi, toutes en rapport avec la conservation de « cette étrange relique », sorte de talisman, qui incombe à chacun des membres de la famille.
Cette préservation obligatoire « du patrimoine » familial ne sera pas sans conséquence sur la vie des différents protagonistes et entraînera le lecteur dans de nombreuses aventures aussi passionnantes que désopilantes.
Un roman très bien construit, qui met en exergue la difficulté d’intégration des premiers expatriés juifs et la transmission des coutumes et religion yiddish à travers les âges.
Une saga ironique qu’on prend plaisir à découvrir.
Un coup de cœur pour ce roman, premier traduit de l’auteur, qui dénote par son originalité de l’ensemble des livres de la rentrée littéraire.