Contre tout bon sens, j’ai fini la lecture des aventures de Quentin du Mesnil en lisant le 1e opus de la série. C’est à mon goût le plus réussi des trois. Même si l’intrigue ne conduit pas à une lecture effrénée, l’ouvrage est agréable. On est bien sûr dans la pure fiction rocambolesque justifiant le retard avec lequel Léonard de Vinci a rejoint la cour de François Ie, même si de nombreuses anecdotes sur le génie italien sont avérées. Par contre, les mésaventures de Mathilde, la soeur de Quentin, font long feu : la question du meurtre du verrier est vite balayée et quel intérêt de la faire venir à la cour d’Amboise ?
Michèle Barrière me semble plus habile à poser un cadre socio-historique et à développer une intrigue et ses péripéties qu’à la conclure de façon efficace et surprenante pour le lecteur.