Attention, Papa méchant !
Par
le 10 déc. 2017
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De temps à autre, j’aime renouer avec la classic fantasy, raison pour laquelle j’ai acquis l’intégrale des Épées de glace l’an dernier. Le seul hic, c’est que je m’en lasse très vite, car les codes préétablis laissent peu de marge à l’originalité, à la surprise.
Par conséquent, j’attendais le bon moment pour débuter ce gros pavé. L’occasion s’est présentée grâce à Saiwhisper, une blogueuse qui partage (en partie) ma passion dévorante pour la fantasy et dont les avis m’intéressent tout particulièrement, puisqu’elle m’a proposé une lecture commune. Vous pouvez retrouver sa chronique ici !
C’est donc ensemble que nous avons plongé dans le premier tome, Le sang sur la lame, qui n’est pas sans rappeler les histoires de David Gemmell. Cependant, Olivier Gay revendiquant pleinement ses inspirations, j’étais prévenue ! Et comme je suis une grande fan de Druss, le héros de Légende…
Les débuts de l’histoire ne sortent pas des sentiers battus. Qui plus est, l’auteur nous propulse dans un univers médiéval traditionnel où l’empereur gouverne ses terres depuis son château. Rien de bien dépaysant à l’horizon, en somme !
Toutefois, des changements subtils surviennent assez rapidement. Mine de rien, Olivier Gay tisse son intrigue, et celle-ci n’est pas aussi simplette que je l’ai cru au premier abord. Ouf !
Alors certes, j’ai deviné quelques rebondissements – pour un amateur de fantasy, ils paraissent évidents -, mais certains mystères n’ont fait que s’épaissir. Je n’ai donc pas eu de réponse à toutes mes questions, néanmoins cela ne saurait tarder. Avec Saiwhisper, nous avons en effet prévu de lire le second tome le mois prochain.
Dans Le sang sur la lame, nous suivons essentiellement trois personnages : Malhin, Shani et Rekk, le très célèbre Boucher. Au départ, chacun d’entre eux m’a semblé un peu cliché – nous restons dans des schémas très classiques, tout de même ! Cependant, et je tiens à le souligner, l’auteur prend le temps de creuser leur personnalité, d’approfondir leurs relations grâce à un style assez fluide, en dépit de quelques répétitions malheureuses.
Ma préférence va naturellement à Shani, dont l’évolution est tout simplement incroyable. Servante timide aux courbes trop généreuses dans les premiers chapitres, elle se transforme peu à peu en une combattante inflexible. Je suis plus mitigée concernant Malhin, car il ne sait jamais ce qu’il veut – une vraie girouette ! -, ce qui le décrédibilise fortement à mes yeux.
Enfin, il y a Rekk. Le Boucher. Le Faiseur de veuves. J’avais hâte de rencontrer ce personnage légendaire, je l’avoue. Verdict ? A**nti-héros par excellence, il est conforme à toutes mes attentes**. Pas de surprise de ce côté-là, donc.
Bien sûr, l’histoire comprend d’autres protagonistes plus ou moins stéréotypés. Je pense notamment à Theorocle, qui ne m’a pas entièrement convaincue. Mais que serait de la classic fantasy sans un héritier avide de pouvoir ?
Avant de découvrir le dénouement, j’étais assez étonnée de la qualité de ce premier tome. Malgré une intrigue convenue sous certains aspects et une romance peu convaincante, je suivais les aventures de nos compagnons avec plaisir.
Malheureusement, la fin n’a pas eu l’effet escompté. Pour moi, l’auteur est inutilement retombé dans les clichés, ce qui m’a poussée à revoir ma note à la baisse. Dommage !
Créée
le 31 juil. 2018
Critique lue 153 fois
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le 10 déc. 2017
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