Le secret de Pembrooke Park, avant d'être une romance historique est avant tout un livre où se mêlent mystères, drames, frissons et non dit.
Attendez-vous à passer de nombreuses heures en compagnie d'Abigail Foster, de sa famille et des voisins, les Chapman. En effet, ce roman est exceptionnellement long (plus de 600 pages).
L'intrigue est petit à petit mise en place pendant que nous faisons connaissance avec les personnages. Puis très vite, les doutes et les interrogations arrivent. Tout comme Abigail, nous entendons des bruits suspects et notre imagination fait le reste. Le manoir est parfaitement décrit aussi bien au niveau de l'espace, de son ambiance, de ses décors, ses défauts. Personnellement, en tant que lecteur nous avons réellement l'impression d'y être.
La méfiance est d'or à Pembrooke park et aux alentours car l’emménagement de la famille Foster va déclencher une immense chasse au trésor et il on ne sait plus à qui se fier.
Au fils des pages, nous allons de découverte en découverte. Les indices sont parsemés dans des objets ou des lettres. Mais au lieu de trouver des réponses, à chaque fois le mystère s’épaissit. Notre curiosité atteint des sommets jusqu'au dénouement. Il est très difficile de lâcher ce livre une fois commencé. Le scénario est à la fois passionnant et addictif.
Au final, nous avons des secrets bien gardés, d'autres qui vont se dévoiler: un drame familial non résolu, des rumeurs inquiétantes et des comportements étranges.
L'ambiance de ce roman est un mélange d'avidité, de jalousie et de soupçons.
En parallèle à cette "enquête", nous avons une jolie romance. J'aurai aimé qu'elle soit un peu plus mise en avant, mais elle n'en reste pas moins agréable à suivre.
Abigail est amoureuse depuis toute jeune de son meilleur ami Gilbert Scott. Malheureusement, ce dernier part pour l'Italie et lui brise le cœur en lui préférant sa sœur Louisa.
Suite à un mauvais placement, sa famille pratiquement ruinée, accepte d'aller vivre pour au moins un an au manoir de Pembrooke Park. Désignée pour remettre la maison en état, elle va faire une première rencontre assez houleuse avec le régisseur Mac Chapman et son fils William. Très vite, Abigail se liera d'amitié avec tout la famille, Leah, Kitty... et tomber sous le charme de William le pasteur. Malheureusement, ce dernier est pauvre et Gilbert va réapparaitre dans sa vie.
Selon moi, Abigail et William sont mignons et touchants. Leur simplicité et leur gentillesse font plaisir à voir. Nous les observons de plus en plus se rapprocher et attendons avec impatience que l'un fasse ENFIN le premier pas.
En bref, un très bon roman que je ne regrette pas d'avoir découvert.