Le Secret de la villa Mimosa par OhDesBooks

"Qu'y a-t-il de commun entre une jeune et jolie psychiatre exerçant à l'hôpital de San Francisco et un flic macho ? À priori, rien. Pourtant, Phyl Forster et Franco Mahoney se rencontrent au chevet d'une jeune amnésique que l'on a retrouvée inanimé dans un ravin et qui pourrait bien avoir été victime d'une tentative d'assassinat. Ils sont priés d'unir leurs efforts pour élucider cette énigme. Ils se verront entraînés malgré eux dans une aventure au bout de laquelle leurs relations auront drôlement évolué."

Comment ai-je découvert ce livre ? On me l'a prêté

Mon avis : Ayant bien aimé Une maison à Amalfi j'ai voulu lire un autre roman de cette auteure. Cependant, je ressors plutôt déçue de ma lecture. La quatrième de couverture est assez trompeuse puisque comme dans Une maison à Amalfi je m’attendais à un côté enquête plus prononcé, alors qu'au final ce livre s'avère être un mélange entre saga familiale et romance. Le fait que la romance soit prépondérante ne me gêne pas outre mesure, surtout en été, mais dans ce livre elle n'apporte strictement rien à l'histoire et est remplie de clichés. De ce fait, seule la partie sur la révélation des secrets de la villa mimosa est la plus intéressante du récit, même si elle possède de nombreuses longueurs rendant la lecture difficile. D'ailleurs, à partir de ce moment, nous nous rendons compte que la narration omnisciente permet au lecteur d'en savoir plus que les personnages, ce que j'ai beaucoup apprécié. Cependant, cela renforce le côté exaspérant des protagonistes qui n'ont pas un brin de jugeote pour éclaircir de nombreux points importants de l'intrigue. Pour moi, les personnages avaient du potentiel, mais ils ont été mal exploités. En effet, je n'ai pas compris l'intérêt d'intégrer une psychiatre et un flic au cœur du récit. Nous finissons, certes, par découvrir la vérité sur ce qu'il s'est passé et sur qui est réellement Bea French. Cependant, à aucun moment nous ne suivons l'enquête auprès de Franco Mahoney, ou la thérapie auprès de Phyl Forster, ce qui aurait apporté de la valeur ajoutée au récit et lui aurait donné un réel intérêt.