J’ai reçu ce roman dans la box La Kube. Lors de sa commande, j’avais demandé aux libraires un roman historique où il se passe quelque chose, pas de contemplatifs donc. A l’arrivée de la box, j’ai été surprise par l’épaisseur de ce roman mais le résumé m’a poussé à le lire tout de suite.
Nous sommes plongés dans la Lorraine du 18ème siècle. Nicolas est un chirurgien barbier qui va passer le début de sa jeune carrière sur les champs de batailles en Hongrie.
Ce roman m’a permis de découvrir des parties de l’histoire que je ne connaissais pas. Surtout le fait que la Lorraine était indépendante de la France à cette époque. Je pu voyager avec Nicolas au fil de des péripéties avec les armées du duc de Lorraine.
Ce qui m’a particulièrement fascinée tout au long de ce roman, c’est la chirurgie de cette époque. Nicolas se perfectionne notamment au contact des turcs. Pourtant les actes sont archaïques et les moyens pauvres face à la souffrance des blessés. On voit tout le travail de l’auteur autour de ce thème pour nous faire percevoir tous les détails de ce monde particulier.
L’histoire ne s’arrête jamais, il y a toujours un cas difficile à soigner, un problème à résoudre, un rebondissement auquel je ne m’attendais pas. L’auteur a réussi à me faire lire ce pavé en un rien de temps.
Nicolas est un homme bon et généreux mais qui a agacé au niveau de son comportement vis-à-vis des femmes qu’il aime. J’avoue ne pas l’avoir pas compris et qu’il fait des montagnes à partir de pas grand-chose. Il y a tout un ensemble de personnage qui entoure cet homme comme son maitre ou son apprenti mais également Marianne et Rosa, les deux femmes clés de cette histoire. Les personnages principaux sont peu nombreux, ce qui permet une construction élaborée.
En bref, un roman riche sur la chirurgie européenne au 18ème siècle. L’histoire est richement documentée mais n’est pas indigeste, au contraire les aventures de Nicolas font que je n’ai pas pu passer les 900 pages de ce roman.