Bataille pour le moins ignorée, et pourtant essentielle, tant sur le plan opératif que stratégique, pour son implication humaine et matérielle et son issue sur le cours de cet affrontement titanesque entre l'Armée rouge et la Wehrmacht: le contrôle du Dniepr et l'éjection de l'armée allemande d'Ukraine sont en jeu.
Malgré la légendaire supériorité du "Landser" et la présence du génie militaire von Manstein, l'Armée rouge est montée d'un cran à tous les niveaux, tant sur le plan tactique et stratégique que sur le plan intrinsèque de la qualité de ses matériels.
De nouveau encerclés à Korsun, au-delà du Dniepr déjà atteint par les Soviétiques, la Wehrmacht va, par des coups de boutoir, reprendre localement l'offensive pour tenter d'atteindre laborieusement le "chaudron" de Korsun. Mais c'est ce dernier, devenu mobile (!), qui va, dans un ultime effort, rejoindre les maigres têtes de pont allemandes sur le Dniepr. La prouesse est surhumaine, les pertes effroyables, mais le chaudron rejoint les lignes.
Les Soviétiques confirment leur nouvelle suprématie sur le front de l'Est et transformeront l'essai lors de leur prochaine gigantesque opération: Bagration.