L'actualité sur Le début de la fin : Penser la décadence avec Oswald Spengler

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Le début de la fin : Penser la décadence avec Oswald Spengler

2019 • livre de Gilbert Merlio

Résumé : Spengler aurait-il eu raison ? Tandis que les symptômes de crise se multiplient dans le monde, on assiste à un regain d’intérêt pour l’auteur du Déclin de l’Occident (1918-1922). Cependant, si ce titre est fréquemment cité, l’œuvre elle-même reste largement méconnue, notamment en France. Comment Spengler se représentait-il ce déclin ? Il fait preuve d’un pessimisme culturel profond : à terme, l’Occident et ses valeurs cesseront de jouer un rôle historique. Sa critique de la rationalisation du monde, du passage d’une « culture » créatrice à une « civilisation » tournée vers des tâches quantitatives et matérielles, celle des mœurs qui s’installent dans les métropoles cosmopolites, du système technicien, du libéralisme politique et économique, doit nous alerter sur l’évolution de l’Occident au sein d’une mondialisation dont la maîtrise lui échappe. À charge pour nous de lui donner tort en ne succombant pas à son relativisme anti-humaniste, à son fatalisme historique, et à l’esthétisme d’un « réalisme héroïque » justifiant une brutale politique de puissance.

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Le début de la fin : Penser la décadence avec Oswald Spengler

2019 • livre de Gilbert Merlio

Résumé : Spengler aurait-il eu raison ? Tandis que les symptômes de crise se multiplient dans le monde, on assiste à un regain d’intérêt pour l’auteur du Déclin de l’Occident (1918-1922). Cependant, si ce titre est fréquemment cité, l’œuvre elle-même reste largement méconnue, notamment en France. Comment Spengler se représentait-il ce déclin ? Il fait preuve d’un pessimisme culturel profond : à terme, l’Occident et ses valeurs cesseront de jouer un rôle historique. Sa critique de la rationalisation du monde, du passage d’une « culture » créatrice à une « civilisation » tournée vers des tâches quantitatives et matérielles, celle des mœurs qui s’installent dans les métropoles cosmopolites, du système technicien, du libéralisme politique et économique, doit nous alerter sur l’évolution de l’Occident au sein d’une mondialisation dont la maîtrise lui échappe. À charge pour nous de lui donner tort en ne succombant pas à son relativisme anti-humaniste, à son fatalisme historique, et à l’esthétisme d’un « réalisme héroïque » justifiant une brutale politique de puissance.

-COMPTESUPPRIME-
-COMPTESUPPRIME-

C'est pas du tout humoristique ! C'est sur cette conversation (très intéressante) qu'on me l'a conseillé : https://www.senscritique.com/activity/207570885

Le 14 avr. 2020

DanyB

Mais tous les athées auraient un fond sataniste (et donc destructeur) alors ?

Le 14 avr. 2020

-COMPTESUPPRIME-

Pas du tout : Marx est un faux prophète. Regarde et constate comme le communisme singe et parodie le christianisme : il a son peuple élu (le proletariat), son eschatologie (l'avènement de la société sans classe). Il emprunte au christianisme le goût de l'universel, de l'égalité et de la sollicitude pour les pauvres en pervertissant ces valeurs (deux des trois vertus chrétiennes "theologales" ne sont elles pas l'espoir et la charité justement ?). Le communisme a ses dogmes. Sa vision provident...

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Le 14 avr. 2020

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Polyde
Le début de la fin : Penser la décadence avec Oswald Spengler

2019 • livre de Gilbert Merlio

Résumé : Spengler aurait-il eu raison ? Tandis que les symptômes de crise se multiplient dans le monde, on assiste à un regain d’intérêt pour l’auteur du Déclin de l’Occident (1918-1922). Cependant, si ce titre est fréquemment cité, l’œuvre elle-même reste largement méconnue, notamment en France. Comment Spengler se représentait-il ce déclin ? Il fait preuve d’un pessimisme culturel profond : à terme, l’Occident et ses valeurs cesseront de jouer un rôle historique. Sa critique de la rationalisation du monde, du passage d’une « culture » créatrice à une « civilisation » tournée vers des tâches quantitatives et matérielles, celle des mœurs qui s’installent dans les métropoles cosmopolites, du système technicien, du libéralisme politique et économique, doit nous alerter sur l’évolution de l’Occident au sein d’une mondialisation dont la maîtrise lui échappe. À charge pour nous de lui donner tort en ne succombant pas à son relativisme anti-humaniste, à son fatalisme historique, et à l’esthétisme d’un « réalisme héroïque » justifiant une brutale politique de puissance.

Polyde

Une bonne entrée en matière pour celui qui ne voudrait pas s'élancer à froid à l'assaut des 900 pages du "Déclin de l'Occident". Les développements sur le "socialisme" de Spengler donnent également un autre point de vue sur ce mot et ce qu'il a pu/peut recouvrir. Pour un lecteur français pour qui le socialisme se résume en général au marxisme larmoyant et populacier, cela peut être très instructif. L'ouvrage est très agréable à lire et très honnête. A défaut de faire le tour du sujet - ce qui ...

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Le 24 févr. 2019