Un livre très inhabituel...
C'est par ces mots qu'il finit ses remerciements. Il a bien raison, même connaissant le bougre, je n'en suis pas à mon premier roman d'Eschbach. On sait qu'il affectionne des écritures parallèles, celles dont au final vous vous rendez compte qu'il n'est pas sujet de science fiction.
Donc une fois de plus il nous embarque pour une histoire qui semble de la science fiction. A coup de cyborgs, de militaires, de vertes prairies Irlandaises on s'attend à de l'action, du rebondissement, une narration comme Jesus Video...Du palpitant quoi. Et pourtant.
Nous sommes plus proches de "Des milliards de tapis de cheveux", il renoue avec talent à la philosophie qui lui est chère, à s'interroger sur le sens de l'humain aux prodigieuses avancées technologiques. Prendre un rythme plus proche dans sa narration, un peu comme si nous marchions à coté de Duane et qu'il nous raconte, le long du chemin ce qu'il a vécu, ressentis.
Le Dernier de son espèce est comme souvent très bien écrit, habile et la fin étonnante en toute chose. Eschbach a beaucoup écrit, tout n'est pas de haute volée et certain titres sont plutôt moyen, celui là, est pour moi un incontournable pour découvrir cet auteur Allemand étonnant.