La couverture m’a attiré irrésistiblement et donne vraiment envie de lire son roman. L’histoire est à la hauteur de cette couverture.
Un bon thriller psychologique car on entre dans le destin d’une famille, un père, une mère, une fille qui a vécu la mort de la soeur jumelle il y a un an et demi. On dit que la mort d’un enfant ravage une famille. C’est bien vrai et l’auteur nous le démontre au fil des pages. Entre les secrets des uns et des autres et la révélation d’une petite fille de 7 ans, les parents veulent, avant tout, trouver le bien-être pour leur enfant. Mais comment faire quand on n’a pas toutes les données en main, quand on éprouve de la haine et que l’on voit sa fille sombrer au fil des jours tant et plus. Surtout que cette petite fille n’a pas la possibilité de les aider car je trouve qu’elle se sent rejetée, peu écoutée par ses deux parents. J’avais déjà anticipé une des révélations du roman.
Je n’ai pas éprouvé de la compassion pour le père et la mère, Angus et Sarah. Pourtant, quand il y a des drames d’un tel acabit, ma nature cherchera toujours à leur trouver des circonstances atténuantes. Mais là, cela n’a pas été le cas. En effet, Sarah n’a pas assez surveillé ses filles, surtout le jour du drame. En plus, elle laisse sa fille seule dans une voiture, seule dans une maison coupée du monde. Mais quelle mère censée réagirait de cette façon ? Alors, oui, il y a énormément de culpabilité et franchement je peux la comprendre. Alors, oui, elle tente par tous les moyens de connaître la vérité, d’aider sa fille, en s’éloignant de ce mari qui ne semble plus en être un avec tous les soupçons qui s’amoncellent. J’avais ce sentiment, bien avant les révélations de la fin du roman. Quant à Angus, c’est un homme en proie aux doutes également. Comme le dit si bien l’auteur en faisant parler son héros, la douleur des hommes perdant un enfant est peu mise en valeur. Car ils doivent censés être forts, ne pas montrer leurs émotions. L’alcool semble être le refuge idéal. Pour raconter son histoire, les chapitres oscillent selon le point de vue de Sarah et le point de vue d’Angus. Si au contraire de Sarah qui avance petit à petit dans les révélations, on apprend dès le départ qu’Angus n’aime plus sa femme et surtout qu’il la hait. Le lecteur en saura, au fur et à mesure. Mais le décor est déjà posé.
Le décor est également planté. Très isolé, peu de jour en hiver, une île où il est facile de se noyer pour rejoindre le contient. Mais Sarah trouve cela grandiose. La tache est ardue car ils doivent également retaper la maison.
Dans Le Doute, l’auteur nous dévoile les jumeaux monozygotes. Quelle est leur vie ? Comment ils réagissent face aux autres, ensemble, à la mort de l’un d’eux ? Cela fait, bien sûr, psychologique, tout ça, mais cette petite fille a besoin de soins, elle ne pourra pas s’en sortir toute seule. D’ailleurs, l’auteur nous démontre bien ce qu’il a pu trouver à ce sujet cela nous donne certaines informations, sans toutefois aller dans le fond du sujet psychologique.
La fin est assez surprenante. Mais en définitive à quoi pouvait s’attendre le lecteur ?
Qui est cet auteur qui publie sous le pseudo de Tremayne ? Car Le Doute s’applique énormément au thème du roman mais Le Doute me vient par rapport à cet auteur. Je m’interroge parmi ceux que je peux connaître. Un auteur britannique ? J’ai fait des recherches sur Internet. Et bien, je ne connaissais pas. Je vous laisse faire de même. En tous les cas, le roman est prenant, je ne l’ai pratiquement pas lâché. J’ai voulu tout connaître de cette histoire si bien narrée.