Au cours des 177 pages composants « Le frère de Simone » d’Eva Kavian, nous passons par une multitude de sentiments ou de ressentiments, sur l’histoire, le langage, les personnages, ou le livre en lui-même. Chacun appréciera ou non suivants une multitude de critère, qui rend l’ouvrage unique et en même temps peut être moins appréciable par le plus grand nombre. Vient s’ajouter également les sujets traités par Eva Kavian, qui sont le plus souvent des sujets de fonds, ce qui donne un aspect plus sentimentale que romanesque à l’histoire.
Nous commençons l’histoire avec Simone, 18 ans, nouvelle élève dans un lycée à haut standing, dans une classe ou tous ont dans les 16 ans. Dès le premier jour, elle explique être orpheline et vis seule avec son frère, Fred, dont elle s’occupe. Elle allie alors une vie scolaire et vie privée assez charger, avec un travail lui permettant de subvenir à leurs besoins à tous les deux. Elle demande donc souvent de l’aide à ses camarades de classe concernant les cours, par exemple leurs notes, ou un coup de pouce pour les évaluations. Ce qui ne plait pas à tout le monde, y compris Louise, une camarade de classe, qui voit d’un mauvais œil son arrivée, et sa relation privilégiée avec Edouard, un surveillant du lycée. Voulant se rapprocher de Simone, Louise, nous ouvrira les portes sur leurs vies à tous, qui s’entremêlent au cours de l’histoire, nous apprenons alors certains secrets, mais également, comment les apparences sont souvent trompeuses.
Le frère de Simone, se place en temps qu’œuvre réaliste, sentimentale, et nous montre une réalité de vie, que tout le monde ne connait pas.
Je suis mitigée concernant ce livre, pour plusieurs éléments, pour moi ce livre, est positif, nous apporte une vision réelle sur les problèmes familiaux, les maladies, et comment comprendre, ou au moins savoir comment se passe la vie dans ces conditions. Les éléments qui m’ont déplu dans l’ouvrage, sont les petits textes intermédiaires des chapitres, qui peuvent nous faire décrocher de l’histoire, l’ensemble des belgicismes parfois fort présent dans certains passages, quoi que drôle et attachant. Certains passages sont assez durs à encaissées également.
Dans l’ensemble ce livre est intéressant, mais il pourrait déplaire à toute personne ne connaissant pas le style d’Eva Kavian, et les sujets qu’elle mets en avant.