Fiche technique

Titre original : Das Buch vom mönchischen Leben

Auteur :

Rainer Maria Rilke
Genre : PoésieDate de publication (pays d'origine) : 1899

Traducteur :

Gérard Pfister

Éditeur :

Arfuyen

Résumé : Les éditions Arfuyen n’ont cessé d’explorer le rapport entre poésie et spiritualité chez Rainer Maria Rilke. Rapport fondateur qui donne à cette œuvre une dimension exceptionnellement forte dans l’ensemble de la littérature du XXe siècle. Le Livre de la vie monastique (Das Buch vom mönchischen Leben) a été écrit par Rilke en 1899 au retour de son premier voyage en Russie (avril-juin 1899) avec Lou Andreas-Salomé, à qui il est dédié. Il constitue la première partie du Livre d’heures publié en 1905. Lou Andreas-Salomé en conservait le manuscrit original qui sera publié en fac-similé en 1936 : y figurent à côté des poèmes de précieux commentaires sur les lieux, les circonstances et l’état d’esprit dans lesquels ils ont été écrits par le « moine » réputé en être l’auteur. Ils sont reproduits ici pour la première fois avec les poèmes. Écrit dans des circonstances exceptionnelles, c’est sans doute le texte le plus « mystique » de Rilke, mais d’une mystique où se mêlent étrangement l’encens des monastères russes avec les audaces du Zarathoustra de Nietzsche. Etty Hillesum ne s’y est pas trompé qui cite ce texte plus abondamment qu’aucun autre dans les pages de son Journal. Publiés pour la première intégralement en édition bilingue, les poèmes de Rilke sont aussi pour la première fois accompagnés des précieux commentaires donnés par Rilke dans le manuscrit original publié en fac-similé en 1936. Rappelons que l’œuvre de Rilke n’a cessé d’accompagner les éditions Arfuyen depuis leur création. De Rilke elles ont publié six ouvrages, souvent réédités : Le Vent du retour, trad. Claude Vigée (1989, rééd. 2005) ; La Vie de Marie, trad. Claire Lucques (1989, rééd. 1992 et 2013) ; L’Amour de Madeleine (1992, rééd. 2000 et 2015) ; Le Livre de la Pauvreté et de la Mort, trad. Jacques Legrand (1997, rééd. 2016) ; « Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l’Ici-Bas » (2006), enfin Ainsi parlait Rainer Maria Rilke, trad. Gérard Pfister (2018).