André Bucher, dès ce premier roman édité à nouveau en poche, a développé une écriture sensible et sincère. Il nous mène à la rencontre de personnages blessés tentant de revenir à la source, cherchant un repos de l’esprit. Dans ce texte, il s’intéresse à la figure paternelle. Il y a le père qui meurt, le père qui a laissé sa famille. En bloquant Daniel et son fils Jérémie dans un devoir de mémoire, il les oblige au dialogue et à l’échange. André Bucher met en scène une forme de confession avec des non dits et des sous entendus.
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2017/12/08/le-pays-qui-vient-de-loin/