Fiche technique

Auteur :

Jean-Pierre Angel
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2008

Éditeur :

Editions de L'Archipel
ISBN : 9782841879373

Résumé : - Vous n'auriez pas vu mon mari ?Personne chez l'épicier de la rue des Écouffes. Personne à la pharmacie, au café de la rue des Rosiers. Personne au métro Saint-Paul, dans la rue Saint-Antoine, jusqu'à Bastille. À 10 heures du soir, ce vendredi de mai 1941, Victor Crespi devrait pourtant être rentré. Sa femme, sa fille Élise et son fils Simon, onze ans, sont inquiets.La nouvelle tombe le lendemain : Victor Crespi a été arrêté par la police française, alors qu'il rentrait du travail. Le mot «juif» était inscrit au tampon rouge sur sa carte d'identité. Ce qui a suffi à rendre coupable cet innocent. Et à l'expédier dans un camp du Loiret.Pour Simon et les siens commence une longue errance, parsemée d'autres rafles, d'autres larmes, d'autres crimes. Protégé puis trahi, Simon va découvrir la peur, l'abandon, la culpabilité, mais aussi l'amour et le courage. De caches en fuites, il ne lui restera bientôt que le peigne en écaille de sa mère pour s'accrocher à la vie«Il m'a fallu de nombreuses années avant que je reconnaisse que j'étais un survivant de la Shoah», dit Jean-Pierre Angel, né à Paris en 1938. Ce roman, mûri depuis trente ans, s'appuie sur son expérience personnelle. C'est aussi un ouvrage de fiction, porté par la force de témoignages recueillis au cours d'années de recherche. Jean-Pierre Angel a contribué à la création de la Fédération des enfants juifs survivants, qui favorise les échanges et les témoignages de ses adhérents. Il vit entre Paris et Boston. «Parler est digne. Parler est humain.Dire est indispensable. Et la vigilance est un devoir.Ce beau livre, émouvant et fort, en atteste.»Joseph JoffoExtrait du livre :Mai 1941.Paris, le Marais, 20 rue des Écouffes.Il est 10 heures ce soir. Ma mère s'inquiète. Mon père n'est toujours pas rentré. D'habitude, il est de retour à la maison vers sept heures et demie au plus tard. Avec maman, nous descendons dans la rue. Nous allons chez l'épicier, puis à la pharmacie, puis au café de la rue des Rosiers.- Vous n'au