Le piment d'Espelette

Résumé : Un piment venu des Amériques a trouvé dans le nord du Pays basque, une terre d'accueil. Julie Deffontaines rend ici hommage aux hommes et aux femmes qui ont su développer un savoir-faire adapté à leur terroir et ont fait de la culture de cette épice un vrai succès. Dans les villages d'Espelette et des environs, les vocations de producteurs se multiplient et les récoltes d'automne animent le paysage. Le piment d'Espelette a rencontré des adeptes gastronomes qui découvriront ici tous les secrets de ce produit doté d'une AOC. La collection "un produit, un paysage"s'adresse aux gastronomes et à tous ceux qui apprécient, sans nostalgie, des paysages agricoles de nos régions qui ont la chance d'évoluer grâce aux AOC.Extrait du livre:Frais, en corde ou en poudre. Le piment d'Espelette a obtenu une AOC sous trois formes : frais, en corde et en poudre. Frais, venant d'être récolté, le piment d'un beau rouge vermillon est principalement utilisé sur les exploitations pour la fabrication de purée, gelée, confiture, moutarde ou autres sauces condimentaires. En corde, le piment d'Espelette joue la carte de la séduction et se construit une image. Accrochées telles des guirlandes sous les avant-toits des maisons basques dès le début du mois d'août, les cordes étaient autrefois confectionnées pour le séchage des piments. Pour que l'air circule entre eux et qu'ils ne s'affaissent pas les uns sur les autres, les piments, au nombre de 20 au minimum, sont enfilés par le pédoncule sur une ficelle alimentaire. Aujourd'hui, la plus grosse partie de la production de piment d'Espelette est transformée en poudre. ÿ l'oeil, au nez, en bouche, cette poudre est sous haute surveillance. Tous les producteurs sont formés à juger sa typicité et se retrouvent chaque semaine avec des dégustateurs extérieurs pour des séances d'agréments. Dans des verres de dégustation, on y exa