Non, c'est non !

Après un premier tome en demi-teinte, nous voilà reparti pour les aventures de Pythagore.

Je le dis tout de suite : jamais un livre ne m'a fait autant lever les yeux au ciel -littéralement.
Mince quoi, une aussi belle couverture gâchée par un contenu pareil, ça fait mal au cœur.

Bref, on retrouve une écriture toujours aussi concentrée sur le physique des femmes et à quel point elles sont toutes séduisantes, sur leur décolleté, sur leurs jambes, etc. D'ailleurs, la virilité de Pyth a un nom, elle s'appelle "l'adjinn qui sommeille en lui", excusant ainsi tous ses penchants à considérer les femmes uniquement comme des objets sexuels. A ce stade, si l'autrice avait voulu écrire un mom-porn, il fallait l'assumer jusqu'au bout, au moins ça aurait été honnête comme démarche.
Et je passe sur la description faite des relations lesbiennes -d'ailleurs, une femme lesbienne n'est pas une femme, puisqu'elle est appelée "la garçonne". Trop dommage, en voilà une que Pyth ne pourra pas baiser.
Encore une fois, si ça avait été écrit par un homme, je serai juste déçue (et en colère). Mais là, je m'interroge... pourquoi ? Mais pourquoi ?