Fiche technique

Auteur :

Christian Malbosse
Genre : BiographieDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 1971

Résumé : L’auteur engagé dans la LVF à 18 ans en 1944, puis dans la Division Charlemagne livre un récit passionnant en tout point. Le livre n’évoque en fait que très peu son parcours militaire, l’action se situant juste après la fin de la guerre. Se retrouvant seul après la déroute de l’armée allemande, et ne pouvant revenir en France par peur d’être fusillé, (son tatouage SS le condamnant inévitablement) Malbosse va devoir survivre dans une Allemagne dévastée. Le livre se divise en deux parties ; la première, intitulée « Liberté » nous narre l’errance de l’auteur dans la forêt allemande, et sa lutte désespérée guidée par un seul but : survivre. Son rapport à la nature est maintes fois évoqué. Il chasse, se construit un abri, répare un vieux fusil, et surtout, il marche. Continuellement, des jours entiers, il marche, il fuit, se fait prendre, s’évade. Un des aspects très intéressant est sa relation avec la population allemande. Lui qui ne s’avoue ni admirateur d’Hitler, ni même germanophile, est toujours accueilli avec une extrême générosité par les autochtones. On le loge, on lui donne du tabac ; en retour il tue un chevreuil, ce qui améliore le quotidien sombre de ceux qu’il appelle désormais ses frères. Il discute avec eux, des heures durant, et retrouve peu à peu une humanité qu’il avait perdu, dans la solitude de la forêt. Mais inévitablement, il est repris, alors qu’il tente de rejoindre la France en passant par la Belgique. Commence ainsi la deuxième partie du livre, intitulée « Les Prisons », qui comme son nom l’indique évoque l’aspect carcéral de ce parcours chaotique. Plus moyen de fuir, de se cacher désormais, mais toujours un seul but qui entretient une maigre flamme d’espoir, vivre. Tenir le coup, dans des conditions épouvantables, notamment dans la prison belge. Il rencontre d’anciens Waffen SS, dans la même incertitude que lui concernant leur futur. La peur d’être exécuté sommairement n’est jamais bien loin. Après bien des péripéties, de prisons en prisons, il réussit à rejoindre l’Espagne où il est finalement libéré en Septembre 1948, trois ans après la fin de la guerre. Il quittera la France.