Le théoreme du jeune écrivain

Résumé : Une brillante comédie new-yorkaise par le nouvel enfant terrible des lettres américaines.Mark peine à terminer sa thèse sur les mencheviks depuis sa rupture avec Sasha. Il passe sa vie à la bibliothèque et tue le temps en consultant des sites pornographiques ou de rencontres. Sam, issu d'une famille juive plutôt radicale, aimerait écrire « une grande épopée sioniste » mais d'autres préoccupations plus futiles lui font abandonner ses ambitions littéraires : dresser la liste de ses nombreuses conquêtes féminines ou vérifier sa popularité sur Google. Keith est un jeune étudiant de Harvard qui soutient activement la campagne d'Al Gore et fréquente sans conviction une certaine Arielle...Ce premier roman, dont le titre original ( All the Sad Young Literary Men ) renvoie à un recueil célèbre de Francis Scott Fitzgerald, est une satire de la gauche littéraire américaine, de ses naïvetés et de ses illusions. Les trois protagonistes de cette « Éducation sentimentale » (tous juifs, ou d'origine russe, ou les deux) appartiennent à la même intelligentsia universitaire, convaincue de son importance et totalement privée d'influence. Avec le même talent qu'Adam Thirlwell dans Politique, Keith Gessen fait le récit de leurs mésaventures érotico-intellectuelles dans cette comédie qui dénonce la vacuité des idéologies.Keith Gessen est né en Russie et a été élevé dans le Massachusetts. Contributeur régulier du New Yorker et du New York Times, il est l'un des fondateurs de la revue littéraire n+1. Dirigée par quatre jeunes trentenaires impertinents et talentueux (dont Gessen et Benjamin Kunkel, auteur du remarqué Indécision), n+1 mélange critique littéraire, analyse politique et fiction.