(...) De manière surprenante, « Les ailes de la nuit » est un roman finalement résolument optimiste. Alors que la fin du roman aurait pu s’avérer d’une terrible mièvrerie, Robert Silverberg parvient à garder l’équilibre et nous livre un épilogue d’une grande beauté. Porté par le style très fluide du romancier, « Les ailes de la nuit » se lit tout seul, quasiment d’une traite. Un roman de science-fiction qui a confiance en l’homme, c’est plutôt rare. J’aurais du mal à le classer parmi les grands chefs d’oeuvre de la science-fiction, mais c’est incontestablement un roman qui fait du bien.