Ce roman nous emmène à l’aventure à bord du navire spatial d’Alexandra, capitaine, et en charge de la surveillance des frontières de l’univers connu. Un poste qui s’avère en réalité être une manière de mettre au coin les gens gênants pour certains politiques. Lorsqu’une nouvelle recrue rejoint l’équipage, leurs habitudes vont être bousculées, et l’univers avec. Cette nouvelle recrue, un jeune homme ayant hâte de faire ses preuves va pousser ses coéquipiers à aller vérifier une anomalie sur leurs écrans, et libérer une des fameuses baleines célestes. De nombreuses légendes courent sur ces étranges animaux, mais ce ne sont que des légendes, et peux croiront en une telle chose avant d’apercevoir la fuyarde.
L’équipage va alors découvrir une facette de leur univers qu’ils pensaient n’être que légendes, et leur surveillance de la “frontière” va prendre un tout autre sens. Le chronomètre est alors lancé. Il faut ramener cette baleine avant qu’elle ne détruise plusieurs planètes de leur univers connu. Tout en partant à la poursuite de cette créature, nous allons en découvrir plus sur l’univers, ces fameuses baleines et les quelques humains qui les étudient depuis leur coin caché de l’univers. C’est là, d’ailleurs, que nous découvrons le personnage de Nathan, un spécialiste de ces baleines célestes, qui va rejoindre l’équipage le temps de la traque. Alexandra, la capitaine, est un personnage qui m’a plu dès le début du roman. Déterminée mais pas non plus trop froide ou sérieuse, on s’y attache et identifie plutôt facilement. Certains personnages secondaires prendront moins de place que ce que j’avais pensé au début, tandis que d’autres vont s’avérer plus intéressants encore.
Le point central du roman reste ces fameuses baleines, des créatures majestueuses, avec des nombreuses choses à dévoiler. On les imagine vagabonder dans l’espace et c’est vraiment plaisant à imaginer. J’ai adoré en apprendre plus sur elles au fil du livre, et voir l’intérêt croissant que va leur porter le personnage principal, Alexandra. J’en profite pour en rajouter une couche à propos de la couverture qui est vraiment sublime, et qui retranscrit bien l’émerveillement que l’on peut avoir en lisant ce livre.
Ce roman est un one-shot et je dois avouer que c’est un peu frustrant tout de même. Disons que j’aurais adoré avoir quelques centaines de pages de plus à propos des baleines célestes… Mais le récit se tient très bien dans ses 250 pages environ et c’est une bonne chose de pouvoir lire d’aussi chouettes récits sans s’aventurer dans des sagas à rallonge (non, non, je ne me contredis pas du tout).
En bref, un récit de science-fiction totalement enchanteur et une aventure à la poursuite et à la découverte de créatures majestueuses. Un régal.